Métrobate

Métrobate

Hervé a 14 ans. Ses parents lui ont trouvé un jeune instituteur pour l’été. Mais il faut se rendre à l’évidence : l’homme est étrange.
La mère du jeune garçon n’en démord pas et prend sa défense. Elle s’est convaincue de sa valeur : « À ses yeux, tout lui était permis, tout devenait excusable. Elle avait cette naïveté de confondre les rêveurs et les artistes et prenait toute extravagance pour une marque de génie ».
Qui est ce jeune dandy ? Quel était exactement son rôle pendant la guerre ? Que cherche-t-il sur le port après minuit ?
Le mystère s’épaissit. L’infamie ne sera jamais nommée. Là réside le talent de Maurice Pons : suggérer la licence avec décence, car jusqu’au bout du livre, il est permis de croire à la bonne foi de l’escogriffe.
Page après page, le doute et l’angoisse grandissent. Tout condamne l’intrigant homme de lettres et pourtant, on peut croire qu’il est injustement catalogué, tel un métrobate (p113).
Un petit roman plaisant qui annonce le chef d’œuvre absolu de l’auteur, Quatre saisons.
Bilan : 🌹

Des hommes

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American mother

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