Là où les chiens aboient par la queue
Guadeloupé. À propos de “là où les chiens aboient par la queue” Ce roman ne m’a pas convaincu car je ne lui ai trouvé aucun souffle, pas la moindre alizée. Les personnages se téléscopent et manquent d’épaisseur. En passant rapidement de l’un à l’autre, l’auteur semble faire l’économie de leur psychologie. J’aurais préféré qu’il se concentre sur Antoine et qu’elle nous guide dans cette histoire de famille qui ne manque pas d’intérêt, entre Guadeloupe et Métropole. Au lieu de cela, on s’ennuie comme si on lisait le journal intime mal dégrossi d’une jeune adulte, pressée de raconter ses souvenirs d’enfance. Peut-être en attendais-je trop? J’avais en tête André Schwartz-Bart, Le Clézio et Chamoiseau dont les romans m’avaient transporté. La barre était trop haute. Ou se peut-il que ce roman soit la version créole de ce courant actuel qui suit la France périphérique ? Du témoignage désabusé. Du naturalisme désenchanté.
Bilan : 🔪🔪