Ces auteurs ont en commun d’être surestimés et surévalués. Soit parce que leurs premiers romans avaient été encensés au-delà du raisonnable (Malfatto, Jestin), soit parce qu’ils bénéficient du crédit d’une notoriété ou d’une œuvre qui put

Ces auteurs ont en commun d’être surestimés et surévalués. Soit parce que leurs premiers romans avaient été encensés au-delà du raisonnable (Malfatto, Jestin), soit parce qu’ils bénéficient du crédit d’une notoriété ou d’une œuvre qui put, par le passé, être digne d’intérêt (Adam, Sthers, Ravey). 

 

Prix du roman qui s’est distingué par la pauvreté de son sujet, en l’occurrence, un jeune homme qui apprend à danser en discothèque :

L’homme qui danse, de Victor Jestin

 

Prix du roman qui, sous l’apparence du minimalisme et de l’intelligence, n’a rien à d’autre à offrir au lecteur que la vacuité de son propos et le sentiment d’être pris pour un imbécile :

Taormine, d’Yves Ravey

 

Prix du roman qui, en traitant un sujet grave et spectaculaire, se croyait dispenser de l’aborder avec sérieux :

Le colonel ne dort pas, d’Émilienne Malfatto

 

Prix du roman le plus mal écrit de l’année. Bâclé, truffé de répétitions et de lieux communs. Il m’aura presque émue, car c’est si rare de voir autant de nullité sous le vernis :

Dessous les roses, d’Olivier Adam

 

Prix du roman bricolé à partir d’un cliché exotique, véritable insulte au travail des auteurs qui prennent le temps de connaître et de comprendre les pays où ils vivent :

Le café suspendu, d’Amanda Sthers

Jean-luc et Jean-Claude

Jean-luc et Jean-Claude

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