Les chaussures italiennes
Quelle pointure ? À propos du livre « les chaussures italiennes ». On m’avait parlé d’un chef d’oeuvre... Je ne l’ai pas vu, en tous cas pas lu. Les ficelles sont trop grosses, les coutures apparentes. Comme si l’auteur avait choisi des personnages incohérents, des situations abracadabrantes, qu’il avait bien secoué le tout et qu’il nous l’avait servi sur de la glace (celle de son île) pour que ce soit plus digeste. Les métaphores et les symboles sont gros comme le nez gelé au milieu de la figure. Exemples . « Il lui coupe son bras, il se coupe du monde ». Il ne trouve pas de vie à sa taille mais il finit par faire l’acquisition d’une paire de chaussures sur mesure... il perd une femme, mais il en trouve d’autres... Pour mesurer l’écart entre ce livre et un vrai chef d’oeuvre de littérature audacieuse, baroque, parfois jusqu’à l’absurde, il suffit de relire « le tambour » de Günter Grass.
Bilan : 🔪🔪