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All in Portrait
Sloper est une ordure qui s’occupe des ordures. Un livre dérangeant qui ne convainc pas mais a le mérite de remuer un peu.
Nicolas Chemla nous emmène sur le tournage de Tabou, le dernier film de Murnau. Une plongée dans les mers du sud, entre ombres et lumières. Passionnant.
Plus une succession de sketchs qu’un véritable roman. Dommage parce que l’auteur allie deux qualités rares : le sens de l’humour et celui de l’observation.
Esperanza a décidé de mener sa vie à cent à l’heure, au risque de rater quelques virages. Un roman sans prétention qui se lit avec plaisir.
Pour quelle raison Mathilde a-t-elle pété un plomb ? Réponse dans ce monologue aux allures d’interrogatoire.
Normal millennials ou la complexité du rapport amoureux chez les jeunes nés après l’an 2000. Un guilty pleasure.
Un roman inspiré où se conjugue le mal de vivre sous un temps gris et réjouissant.
Premier roman d’Alex Lutz, plus à l’aise dans le portrait de ses personnages que dans la construction de son récit, bancal comme un radiateur défectueux.
Il paraît qu’Harpo Marx s’est égaré dans l’Ardèche et qu’il n’en a jamais parlé. Portrait attachant d’une célébrité qui trouve dans l’amnésie une liberté inattendue.
Récit ennuyeux d’un serveur de grand restaurant aux prises aux facéties surannées de ses clients. On passe.
Portrait d’un homme qui voulut se rapprocher de Dieu en s’imposant les pires mortifications. Un beau récit aux accents d’Orient.
Bobin, poète et mystique à ses heures, part en quête du peintre centenaire. Souvent touché par la grâce, parfois broyé dans le noir de ses pensées.
Toute sa vie, Joachim Murat a bravé la mort pour s’attirer les sympathies de Napoléon. En épouser la soeur ne lui a pas facilité la tâche. Un récit précis qui manque d’émotion.
Un dialogue intime entre l’auteure et son aïeul, dont le lecteur se sent rapidement exclu. Laborieux.
Péché d’orgueil jusqu’à la page 86. Chef d’oeuvre à partir de la page 87. Dommage qu’Amélie Nothomb n’ait pas adopté un registre narratif “grave” depuis la première ligne.
Ni pute, ni pudique, Lolita a le syndrome des filles qui ont connu trop tôt les choses du sexe : l’impossibilité d’y associer l’amour quand il surgit.
À l’heure du populisme italien, les intentions de ce roman sont trop évidentes. Un livre bien écrit mais dont l’argument central (un homme, une course) ne permet pas de tenir la distance.
Cherche Vivian désespérément ! Gaêlle Josse, dont j’admire l’oeuvre et le style, tombe un peu dans la facilité avec cette biographie en demi-teinte.
