Preuve que l’année littéraire a été bonne, j’ai déjà mentionné dans mon bilan des romans auxquels j’avais attribué trois roses.
Je vais donc citer cinq romans qui ont récolté deux roses et que j’ai beaucoup aimés.
Prix du roman qui ose aborder un sujet tabou, la misère sexuelle des vieillards :
Gloria, Gloria, de Grégory Le Floch
Prix du roman qui dérange tout en émerveillant par sa sagacité et la qualité de son écriture :
L’abîme, de Nicolas Chemla
Prix du roman qui parvient, avec des mots simples et justes, à décrire ce que l’amour a de plus authentique :
L’amour, de François Bégaudeau
Prix du roman le mieux ficelé, démontrant qu’une fiction réussie réside souvent dans l’art d’imaginer l’histoire dans l’Histoire :
L’enragé, de Sorj Chalandon
Prix de l’exception qui confirme la règle, ou comment une autofiction réussit à rendre son auteur faillible et donc, intéressant :
À pied d’œuvre, de Franck Courtès